samedi 6 juillet 2013

Louiville Kentucky (6 juillet)



Aujourd’hui nous visiterons finalement la ville principale du secteur, Louisville.

Nous avions vu en arrivant il y a 3 jours au Visitor Center, qu’il y avait un très gros « Flea Market »….marché aux puces pas loin de notre camping.  Comme c’est à côté, pourquoi ne pas aller voir.  J’ai horreur du marché aux puces Jean Talon à Charlesbourg....nous voulions simplement comparer.  Il pleuvait un peu ce matin alors tout ce passait à l’intérieur….ça avait pas l’air ragoûtant de dehors.  Quand nous sommes entrés, ouf….pire qu’à Charlesbourg.  Plus croche et plus de vidange….  Cependant, nous avons pris le temps de faire le tour et j’ai fait des achats pour les enfants (cadeaux souvenirs….).  Nous avons eu beaucoup de plaisir à regarder ce qui se vendait. Beaucoup de couteaux, de munitions, des selles de chevals, des chats, des carabines, des conserves, des T-Shirt (style John Deere), des vis et autres gugus qu’on retrouve dans ces endroits.

Quelle ne fut pas notre surprise en tournant un bout d’allée de se retrouver devant une boutique de Steve Jobs (Apple).  Et oui, un Apple Store en pleine grange dans un champ.  Il y avait dans leurs étals toutes sortes de choses indispensables….une photo vaut mille mots.

J’ai aussi vu une boutique avec toutes les petites autos Hotwheels qui ont bercé mon enfance…..quel bonheur.  Malgré tout, on doit partir.

Dernière journée dans le Kentucky, il est temps que nous allions visiter une de ces grandes villes : Louisville.  Pour faire changement, le temps est encore menaçant mais on se risque à apporter tout l’attirail de vélo.  En arrivant sur place, premier constat, pas grand monde sur la rue, pas de circulation non plus.  Nous n’avons pas de difficulté à trouver des places de stationnement.  Après avoir cherché plus de 20 minutes le bureau de tourisme, nous le trouvons enfin après que Brigitte ait demandé l’aide d’un chauffeur de taxi. 

Quelle ne fut pas ma surprise de tomber face à face avec le Colonel Sanders.  Piqué debout comme une statut, il nous attendait avec un baril de 20 morceaux à la main.  Pas de poulet brun. 


Depuis que nous étions dans le Kentucky que j’avais hâte de voir cette « icône ».  J’avais lu à quelque part qu’il y avait un mini musée du Colonel dans le Centre touristique.  C’était vrai.  J’ai vu des vieux barils de poulet et les boîtes aux couleurs de notre enfance.

Après plusieurs clichés, la préposée nous explique les « incontournables » à voir, soit Main Street, pour l’architecture de ses buildings, l’Hôtel 21C qui est un hôtel-musée qui n’a rien d’ordinaire, le Louisville Slugger’s Museum, où les bâtons de baseball sont fabriqués, le River Front qui est une promenade en bordure de l’Ohio River

On part à pied et à l’aide du plan de la ville nous débutons notre excursion par le Louisville Slugger’s Museum.  Nous achetons nos tickets pour le tour de l’usine de 1h10, d’ici là nous avons accès au musée où on nous raconte l’histoire de ces bâtons, quelques statistiques de célèbres joueurs, la fabrication, etc.  Les bâtons de baseball LOUISVILLE sont ceux les plus utilisés dans la NBL (National Baseball League).

Photo illégale
Ayant été avisé que nous ne pouvions pas prendre de photo ni de film, Brigitte m’avise environ 32 fois que (…que je te vois pas prendre de photo…t’as pas le droit…on va se faire mettre dehors….).  Pour ceux qui me connaissent, vous savez ce que je pense.  Les règles sont là pour être transgressées.  Alors je la réconforte en lui disant que j’avais compris même si mon anglais n’est pas bon.
Photo illégale

Le moment du tour guidé étant venu, on nous explique que ces bâtons sont produits avec trois essences de bois ayant des caractéristiques différentes.  De plus, le bois provient de régions précises aux USA…dont le Kentucky.  Le bois est par la suite coupé en billes de 2-3 pieds et envoyé à Louisville.  Par la suite, il est taillé en bâton, puis poli, et vernis ou teint.  Autrefois les bâtons étaient faits à la main, main maintenant une machine automatisée les produits et peux faire jusqu’à 1 000 modèles différents, suivant les spécifications des joueurs (poids, grosseur, longueur, etc.).

On nous a montré l’ancienne méthode avec un tour à bois, la fabrication en série pour le peuple et finalement, la machine qui fabrique ceux des ligues majeures selon les spécifications personnelles des joueurs…..Ils doivent coûter chers. 

Cette visite a été  bien instructive, et à la toute fin nous avons pu nous aussi avoir notre « Louisville » mais miniature…Ça restera un souvenir de notre passage.  Il est à côté de mon lit dans la RockMobile au cas où nous subirions une agression, je pourrai me défendre avec une batte de baseball….du moins j’aurai essayé de leur faire peur !

À la sortie de l’usine, on nous offrait la possibilité de tenir un bâton de collection et qu’on puisse prendre une photo.  Il fallait mettre obligatoirement des gants puisque ce sont des bâtons originaux.  J’ai choisi celui de Mickey Mantel, célèbre joueur de baseball des Yankees de New-York dans les années 50-60.  Il a menacé le record de 60 coups de circuit détenu par Babe Ruth en réussissant 54 circuits en 1961…mon année de naissance.

Après cette visite un petit lunch rapide mais pas donné ($$) s’imposait : 2 pointes de pizza pepperoni, fromage : 12 $, pas de liqueur, pas d’extra !  Mais elle était bonne en maudit.

On a pu ensuite apprécié l’architecture des building sur Main Street pour ensuite entrer dans l’Hôtel 21C, qui recèle tout plein d’œuvre d’art toute aussi étrange les unes des autres : des pingouins en plastic ornent le hall d’entrée, des salles d’exposition, des caméras cachées qui font que notre image apparaît comme par magie sur les murs des corridors, dans ce même corridor un mur vitré avec de l’eau derrière a attiré notre attention mais sans plus.   On poursuit et je vais aux toilettes.  J’en ressors en riant et en invitant Brigitte à venir dans la salle de bain pour voir…..elle ne comprend pas et j’insiste….elle entre et constate que le mur d’eau qu’elle regardait, je lui pissait dessus de l’autre côté car c’était un mur transparent.  En fait, on fait pipi sur le mur vitré sans séparation sur lequel coule l’eau.  Les pisseurs voient de l’autre côté et pas l’inverse…..capoté.

À notre sortie, nous sommes allés faire un petit tour sur le belvédère qui surplombe la rivière Ohio.  Après avoir contemplé le panorama très ordinaire quelques minutes, nous sommes retournés à la voiture pour se changer pour partir à l’aventure dans la ville mais en vélo : l’aventure étant le vieux Louisville et le Kentucky Down (derby). 

Le quadrilatère du vieux Louisville est très typique et bien conservé, d’anciens réverbères au gaz y sont encore en fonction.  De grosses demeures bordent de petits squares, on se croirait vraiment à la fin des années 1800. 

Il ne nous restait plus que 5-6 kilomètres pour le Kentucky Down (Derby).  Après quelques bons coups de pédales nous y voilà : très impressionnant et très gros comme infrastructure.  Étant donné que nous étions en vélo et que nous n’avions pas de cadenas, un seul de nous deux a pu y entrer et prendre quelques photos…Brigitte s’est sacrifiée…..

Il se fait tard et avec les 2 petites pointes de pi$$a que nous avions pris plus tôt, l’estomac criait famine.  Nous voulions retourner sur le «River Front » pour le parcourir en vélo.  À l’aide de la carte touristique, qui n’est pas du tout à l’échelle et qui est très exhaustive, on a essayé tant bien que mal de trouver la piste mais sans succès….Nous nous sommes retrouvés dans un quartier industriel moyennement récent, puis un peu plus vieux, puis par la suite très délabré pour ne pas dire tout croche où les quelques personnes qui y vivaient nous semblaient ben louche.  Je me suis dis il ne faut pas faire un flat ici….Brigitte m’a dit par la suite qu’elle aurait roulée sur le frame au risque de sa vie plutôt que d’arrêter là.

Finalement à l’aide de notre GPS de randonnée, auquel il manque les cartes détaillées car j’ai oublié de les mettre avant de partir de la maison, nous avons retrouvé la piste au bord de l’eau.

Pas d’allure comme piste cyclable.  J’ai de la misère à m’imaginer que l’on puisse penser à mettre une piste de vélo dans un endroit pareil.  D’un côté une rivière avec de l’eau brune…..et de l’autre, des manufactures laissées à l’abandon bornées par un quartier avec des maisons qui se tiennent debout par apparence…j’irais jamais là le soir….Finalement on arrive à la voiture….On quitte avec grand plaisir cette ville qui nous aura grandement déçu…sauf pour le Colonel !

Pour le souper nous voulions aller au Cheesecake Factory (y’en a quelques uns qui vont savoir de quoi il est question…Las Vegas).  À notre arrivée 40 minutes d’attente : on a pas le choix ça va être comme ça dans tous les restaurant des environs.  Finalement, au bout de 20 minutes, le « beeper » que l’hôtesse m’avait remis s’est mis à vibrer.  Deux bons plats de pâtes carbonara plus tard, nous repartions vers le campement rassasiés…..Comme le dit le nom du restaurant, c’est un must de manger un gâteau au fromage.  N’ayant plus faim, on demande au serveur de nous mettre un morceau dans une bôite pour la maison….$7.95….mais quel bonheur….on retourne à la RockMobile.

1 commentaire:

  1. Je ne sais pas si c'est l'effet des Hotwheels, mais tu as l'air aussi malcommode sur la photo avec le Colonel que lorsque tu jouais avec tes petites autos.

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