Collaboration spéciale de Brigitte Fournier
Hier en arrivant nous avons été fidèle à nos habitudes. On installe la Rock mobile et on part faire du repérage pour l’épicerie, le Liquor Store et le Wall Mart. On revient au campement se faire un bon souper (Haut de cuisse de poulet mariné avec moutarde et citron servi avec un gratin dauphinois) que nous prendrons dehors et écrire nos mémoires d'Indianapolis tout en planifiant les 3 jours à venir au Kentucky le pays du Colonel Sanders.
Ce matin c’est le 4 juillet.
Le jour sacré des Américains. Le
ciel est très nuageux et la journée s’annonce maussade. Marc décide de rechausser ses
espadrilles. Je crois qu’il n’a jamais
été si longtemps sans courir depuis vingt ans…environ 1 mois. Au moment qu’il sort pour renouer avec son
sport de prédilection, il commence à mouiller…il ira quand même s’époumoner
pendant une demie heure sous la pluie.
Maintenant il pleut des cordes….et ça sera comme ça pour les
2 prochains jours. Qu’à cela ne tienne
on décide d’aller visiter la distillerie de bourbon la plus populaire au
Kentucky, aux USA et au monde, la «Jim Beam Distillery». Nous avons appris que si le bourbon n’est pas
produit au Kentucky, ce n’est donc pas du bourbon, c’est SIMPLEMENT du Whisky.
À notre arrivée, nous réservons notre tour, et en attendant,
nous faisons le tour du propriétaire : on peut apercevoir la maison
ancestrale d’un descendant de Jim Beam (Brook Noe). Ces barils sont
faits à la main, avec deux essences différentes de bois, l’érable et l’hickory,
puis sont brûlés à l’intérieur durant quelques minutes, ce qui donne le goût
unique au bourbon en y passant de nombreuses années.
Nous pouvons aussi voir comment sont faits les barils servant à entreposer le bourbon, barils qui ne servent qu’une seule fois et qui sont ensuite revendus à des brasseurs ou des producteurs de whiskey.
Nous pouvons aussi voir comment sont faits les barils servant à entreposer le bourbon, barils qui ne servent qu’une seule fois et qui sont ensuite revendus à des brasseurs ou des producteurs de whiskey.
L’heure de la visite a sonné. Notre guide nous amène à l’usine et nous
indique que le bourbon doit absolument être produit avec l’eau du Kentucky, qui
n’a pas de calcaire et qui n’est pas ferreuse puisqu’elle provient du nord et
est filtrée via les rochers environnants, ce qui donne le goût unique du
bourbon. Il semble que c’est un des
éléments les plus importants dans la composition de ce nectar. Par la suite un mélange de 3 céréales, le
blé, l’orge et le rye (seigle), sont ajoutées.
Le processus de fermentation débute alors et produit également la
levure. De là le mélange est distillé
une première fois puis une seconde. Ce
qui donne l’alcool qui fermentera dans le baril et qui donnera le produit final
quelques mois ou plusieurs années plus tard.
Lorsque le bourbon est prêt, on brise le bouchon du baril, et le liquide
est filtré dans un tamis très fin afin de retenir les particules du baril qui
pourraient s’y retrouver.
Ce nectar est maintenant prêt à être embouteillé. Les bouteilles sont bien rincées avec non pas
de l’eau et du savon mais avec du bourbon.
Comme il s’agit d’une visite touristique, il invite les gens à en laver
quelques unes…voir photo ! Elles sont
ensuite remplies, et scellées. Le
processus est maintenant complet. Avant
de partir, le guide nous amène dans un des nombreux entrepôts de barils. Chaque entrepôt compte 5 étages et regroupe environ
20,000 barils. Puisqu’il y a environ 70
entrepôts sur le site, ça représente environ un million de gallons qui
attendaient bien tranquillement que le temps passe.
La visite tire à sa fin, mais le moment le plus attendu est
maintenant arrivé : celui de la dégustation. La visite comprenait également 2 dégustations
d’une demie once chacune. Le bourbon ne se
déguste pas comme le vin. Notre guide
nous fait une démonstration assez explicite.
On doit d’abord le sentir avec le nez et avec la bouche ouverte tous les
deux en même temps dans le verre. Autrement,
si on ne fait que le sentir, on risque de se brûler quelques cellules au
cerveau…. Ensuite, on prend une gorgée
que l’on ‘mâche’ dans notre bouche en la faisant tournoyer également avec la
langue, puis on avale. Là on ressent la
finale qui nous remplie d’une chaleur moyennement agréable et communément
appelé le Kentucky Hug.
Maintenant à notre tour de faire l’expérience. Nous aurons le loisir de goûter quatre sortes
différentes. On commence par quelque
chose de léger, un bourbon ‘blanc’
….c’est léger (mais fort), puis on déguste un bourbon à la cerise noire…notre
préféré, puis le bourbon traditionnel vieilli 8 ans : on vient de monter
d’une coche le degré d’alcool.
Comme je ne suis pas amateure d’alcool, Marc pourra bénéficier
d’une double dégustation. Pour finir, il
y va pour la totale : le Brooker à quelque 65% d’alcool….c’est presque du
gaz à briquet ! C’est très très très
fort….Chose certaine ce n’est pas cette bouteille que l’on a ramené……nous avons
choisi le plus populaire, Jim Beam vieilli 8 ans.
Malgré la pluie la journée a passé comme l’éclair et nous
sommes revenus à la Rock Mobile
pour souper et en soirée le voisinage faisait quelques feux d’artifice puisque
c’était le 4 juillet ….sous la pluie….
Trop fort pour moi et pour ma sœur....On préfère le bon vin.
RépondreSupprimerFacile de voir que c'est Brigitte qui a composé le billet: les détails sur le repas !!!
RépondreSupprimerC'est très intéressant les commentaires sur la visite industrielle. Comme les soeurs Fournier, je préfère le vin. J'ai d'ailleurs fait la route des vins la semaine dernière et nous en avons visité 5, avec dégustation à chaque endroit et repas du midi accompagné de vin dans un vigloble. Et ne sautez pas aux conclusions,nous avions un chauffeur désigné.
J'ai hâte maintenant de lire les commentaires du fan d'Elvis...